... humeur...

…il y a l'attente, tantôt fol espoir, presque certitude qui ne voit qu'un seul avenir possible, une évidence… et tantôt le doute, à se sentir vide et sans joie, persuadé d'un inéluctable échec. Un manque qui creuse et qui racle, comme un cancer au creux du ventre, qu'on voudrait faire sortir, ou rassasier comme une faim, qui se nourrit pourtant de cette dualité, entre grandeur exaltée et morne déchéance… Et chaque fois, plus haut le sommet : hardiesse et assurance, cette fameuse foi qui soulève les montagnes ; et chaque fois plus insondable l'abîme où se morfond le serpent tenace et torve des espérances dépitées…

Ouah ouh!!!

C'est trop beau quand tu parles vorpinou!

Vive les N et leur sombres et romantiques pensées!

Une suite alors ?

J'aime quand je la vois, marcher, comme glisse un cygne
Enigmatique et fier, plein d'arrogance digne.
J'aime quand j'entends sa voix, lancinante et douce,
Basse et veloutée, un automne aux feuilles rousses.
J'aime quand son parfum, sensuel et captivant
Encombre mon esprit de désirs obsédants…
J'aime quand ses grands yeux verts (où sombrera ma joie ?)
Me considèrent, moqueurs, et riant à la fois.
J'aime quand elle est forte, superbe et conquérante,
Femme, fanfaronne, libre, indépendante…
J'aime quand elle doute, naïve et désolée,
Sensible et fragile comme un oiseau apeuré…

A toute ces choses qui ne seront pas, parce que les routes divergent, qu'elles n'ont fait que s'approcher, au hasard d'un paysage automnal qui se croyait chaleureux, semblant oublier qu'il précédait l'hiver… A tous ces moments, particuliers, privilégiés où la complicité s'était invitée : choses dites à demi mots, rires, vérités et faux-semblants… A ces anges, qui passaient, comme des oies sauvages dans le ciel immaculé du blanc de ces silences… A ces rencontres, ces regards et la profondeur de ton regard… A ces pensées, ces idées, ces désirs… A ces sentiments, absurdes et mécontents, ces attentes qui s'échouent comme des vagues brisées sur les grèves d'un matin pluvieux… A tout cela… un soupir, et tout est effacé…

OOOh, Vorpi, c'est trop beau !!!! Je suis sensible moi, tu vas me faire pleurer !!!

Crying